Repartir

Fifty shades of travel reprend la route. Il était temps.

Un peu plus et je parlais du chauffeur de taxi parisien qui avait peur que les « noirs » de la Goutte d’or cassent ses vitres, nonobstant le « Soufiane : chauffeur sympa » inscrit sur sa carte de visite et aussi de la femme au visage bouffé d’eczéma qui lisait « Paris sans stress » dans le métro. Encore une semaine et je me transformais en blogueuse mode en vous parlant du vernis à ongles Yves Saint-Laurent tombé du camion acheté station Château rouge à un malien emportant la vente avec l’argument massue lancé à la gringo de passage : « C’est le même que Michele Obama ». Cela valait bien un vernis bleu immettable.

Car Paris est par maints aspects exotique. Ou bien c’est parce que je n’y vis plus. Je ne sais pas.

En attendant d’hypothétiques chroniques sud-américaines, on peut se plonger dans la programmation du Festival Le Grand Bivouac qui justement propose de reprendre la route.

On peut surtout lire ce papier paru cet été et qui m’avait échappé : Lettre d’une pigiste perdue dans l’enfer syrien.

Même s’il annihile toute légèreté, qu’il m’a fait songer à ne plus écrire une ligne sur cette page. Et même s’il est contesté. Oui, il faut lire cet article.

Décollage ce soir. Un vendredi 13 : le billet était moins cher.

On marche sur la tête.

Photo : Copyright Alessio Romenzi, photographe de guerre. Image faite à Alep, l’enfer sur la Terre. La journaliste qui court est Francesca Borri, reporter de guerre indépendante.

Une réflexion sur “Repartir

  1. Après la lecture de la lettre désespérée de la journaliste itallienne évoquant son enfer syrien, je te souhaite de vivre des aventures humaines positives , de découvrir les bons côtés de ce pays heureusement en paix.
    Have a good travel and beautiful meetings.
    To read you soon.
    Helene

Répondre à Hélène Carbasse Annuler la réponse.